Coopératives et autonomisation de la femme : cas de la coopérative Eboyokoun au grand marché de Daloa
Introduction
Au lendemain des indépendances, les pays africains ont décidé de se reconstruire et de se développer à travers des politiques bien définies (libérale, socio libérale, parlementaire, etc.). Pour soutenir et financer son développement, la Côte d’Ivoire a basé son économie sur l’agriculture, précisément sur la promotion de la culture de rente. Ainsi, le gouvernement d’alors a incité les producteurs à se regrouper en coopératives et à procéder à leur financement pour une forte production. Cette politique a eu pour résultat le « miracle ivoirien » (M.F JARRET ; F.R MATHIEU, 1991 ; p 42 ; D COGNEAU ; S MESPLÉ-SOMPS, 2002, p11 ; H EHRHART, 2017, p 3). Ce fut une période de grands investissements, de la quasi-gratuité à l’accès aux établissements publics ainsi que la création de sociétés d’État (S. AMIN, 1968, p 386).
