Impacts des pratiques sociales liées à l’espace vécu à Brazzaville
Introduction
Les populations, partout dans le monde, occupent des espaces qu’elles façonnent et aménagent en fonction des pratiques politiques, sociales, économiques et culturelles qui fondent leur existence. Les espaces habités ou des territoires sont des niveaux d’échelles de vie constituant des lieux de travail, de commerce, d’études, de loisirs et de sports car un objet géographique est fondamentalement multi scalaire (J.J. Bavoux, 1998, p.17). Le géographe H. Lefebvre in R. HERIN (2013, p.169) relève que " les rapports sociaux de production ont une existence sociale entant qu’ils ont une existence spatiale, ils projettent en un espace, ils s’y inscrivent en le produisant ". Les espaces, pour le cas présent, sont des villes dans les pays développés et en développement. Ils constituent des entités importantes de l’organisation humaine qui intègrent dans leur fonctionnement les rapports spatiaux et sociaux sans lesquels la compréhension des faits géographiques serait difficile. Cette étude de géographie humaine se situe dans le cadre de la géographie sociale en milieu urbain sachant que la géographie sociale est la géographie des faits sociaux dans un espace (R. Herin, 2013, P.168). En République du Congo, en général, et à Brazzaville, en particulier, les urbains et leurs milieux sont aussi imbriqués de façon indissociable. Les pratiques quotidiennes dans les quartiers rapprochent les habitants qui tissent des liens étroits à cause de la faiblesse voire du manque de structures publiques sociales adéquates et fiables. Malgré la difficulté de la vie urbaine, l’harmonie sociale, loin sans faux, reste établie. Les pratiques sont soit l’œuvre des groupes sociaux uniquement, soit celles initiées par des actions publiques.