environment

Phénomènes d’inondation et d’ensablement dans le centre commercial (ville basse) de Kikwit : réflexion et perspective

Introduction

De tout temps, la ville de Kikwit a été confrontée à des risques de ravinement, de glissement de terrain, d’inondation et d’ensablement avec des conséquences néfastes sur la vie de la population et sur l’environnement.

Erigé sur un site extrêmement fragile, l’espace urbain et le développement de la ville affichent une dynamique face aux dangers liés à l’environnement.

Activités anthropiques et dégradation du couvert végétal dans la Sous-préfecture de Korhogo

Introduction

La dégradation continue du couvert végétal en Afrique de l'ouest est en partie due à l’agriculture, à la croissance démographique et aux facteurs climatiques (L. BAMBA et al, 2010, p22). A l’instar des autres pays africains, la Côte d’Ivoire, dès le début de son indépendance en 1960, a axé son développement économique et social sur l’agriculture et l’exploitation forestière (C. BIGOT et al, 2005, p16). Menée à la fois au niveau industriel et artisanal, la forte pression des activités agricoles a accentué la destruction du couvert végétal (M.S. TIEBRE et al, 2016, p43). La Côte d’Ivoire a perdu ainsi environ 85% de sa couverture forestière au cours de ces cinquante dernières années (R. F. LAUGUINE, 2007, p. 472).

La problématique du changement climatique à la lumière du pari pascalien

Introduction

Depuis le Sommet de la Terre au Brésil en 1992, la question du changement climatique et les graves risques qu'elle présente à la vie sur terre ont poussé les gouvernements à travers le monde, à des degrés divers, à trouver les moyens de lutter contre la menace. Les politiques ont été nouées, les institutions ont été établies et les programmes ont été conçus à cet égard. Pourtant, une observation superficielle de la scène internationale montre que, par rapport à l'énormité et la gravité de l’enjeu, les progrès réalisés par les gouvernements ont été peu nombreux et espacés, et généralement limités et décevant. Les émetteurs historiques n'ont pas réussi à tenir les engagements pris et les promesses de financement dans le cadre de responsabilités communes n’ont pas été à la mesure des espoirs.

Les pays en développement en général et les pays africains en particulier, confrontés aux plus grands risques, ont engagé les plus grands pollueurs dans les négociations internationales.  Mais, les progrès ont été désespérément lents.  La gouvernance internationale sur le climat a donné, somme toute, lieu à des actions éparses. Paradoxalement, les réactions climato-sceptiques laissent croire que la situation n’est pas aussi alarmante qu’on le croit, et qu’elle est même exagérée à dessein. La sortie des Etats-Unis d’Amérique de la COP 21 du 12 décembre 2015, achève de convaincre les plus sceptiques.

Gestion de l’environnement et risques sanitaires dans la commune d’Ifangni au sud-Bénin

Introduction

Dans les pays en voie de développement en général et en Afrique en particulier, les grands problèmes qui affectent la santé des populations ne se limitent pas seulement à l’insuffisance des centres de santé, à la qualité du personnel de santé et du matériel sanitaire. Ils sont également dus au cadre de vie des populations et surtout à leurs comportements vis-à-vis de leur milieu de vie (P. Koumalon, 2012, p.13). Les maladies liées à l’insalubrité de l’eau, à l’absence de système d’assainissement et au manque d’hygiène représentent un fardeau pour ces pays. Pour Ainsi, 88 % des maladies diarrhéiques sont dues à l’utilisation d’eau insalubre et à des problèmes d’assainissement et d’hygiène (OMS, 2004). Dans ces pays, les maladies infectieuses dues principalement à l’environnement se développent de façon remarquable (R. E. M. Agueh, 2015, p.13).