Environnement, Nature, Paysage

Lamto : maillon important du réseau d’aires protégées en Côte d’Ivoire, classé essentiellement pour la recherche scientifique

Introduction

Les AP de Côte d’Ivoire comprennent les parcs nationaux et les réserves naturelles. Elles constituent l’instrument que s’est donné l’État pour redorer sa couverture forestière assez dégradée par les activités humaines. La création d’AP est aujourd’hui reconnue comme un outil fondamental pour parvenir à la protection de l’environnement en général et des écosystèmes en particulier (K. O. DIEN, 2018, p. 94).

Pressions foncières et dynamique de dégradation du couvert forestier dans le Parc National du Mont Peko (ouest de la Côte d’Ivoire)

Introduction

La gestion durable des aires protégées constitue une problématique majeure pour les pouvoirs publics en Côte d’Ivoire. En effet, en 50 ans le pays a perdu près de 90% de sa couverture forestière suite à l’extension incontrôlée des surfaces agricoles (commodafrica.com, consulté le 13/08/2023 à 19h54mn). Un réseau de huit (8) parcs nationaux sera créé sur le territoire national afin d’assurer la protection des massifs forestiers et leurs biodiversités. Ainsi, le Parc National du Mont Peko (PNMP) verra le jour le 9 Février 1968 dans l’ouest forestier ivoirien.

Envasement et bilan hydrologique du barrage collinaire de Kadjala dans le nord-ouest du Togo

Introduction                                                                             

Le problème auquel font face les promoteurs de retenues de barrages est leur envasement qui compromet les objectifs pour lesquels elles sont aménagées. De nombreux auteurs dans les pays du Maghreb (J. ALBERGEL et al., 2004, p. 473) ; A. BADRAOUI et A. HAJJI, 2009, p. 73 ; T. MANSOURI, 2001, p. 132 ; B. REMINI, 2000, p.167) ont relevé ce phénomène d’envasement des retenues et son corolaire de réduction du volume d’eau desdites retenues. En Afrique subsaharienne et plus précisément au Burkina Faso, D. PIQUEMAL (1991, p. 267) signale des cas d’assèchement de retenues de barrages de faible capacité.

Caractérisation écologique, phytogéographique et services écosystémiques des Moraceae du domaine universitaire de Kara au Nord-Togo

Introduction

Le souci de la conservation de la biodiversité, avec la prise en compte des besoins et aspirations des populations locales, est devenu un débat réel depuis la tenue du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992. Malgré cette prise de conscience collective, la dégradation de la biodiversité se poursuit et constitue une menace pour l´humanité tout entière. Aujourd’hui plus que jamais, la recherche d’un équilibre entre les besoins des populations et la conservation de la biodiversité constitue le principal défi des scientifiques et des décideurs politique et publique (M. K. ABDOU HABOU et al., 2020, p. 187).

Dynamique d’occupation des terres et persistance des forêts claires dans le domaine soudanien au Bénin (Afrique de l’Ouest)

Introduction

Les forêts tropicales sèches sont des biomes tropicaux fortement menacés en dépit des nombreux services écosystémiques qu’elles offrent (K. STAN et A. SANCHEZ-AZOFEIFA, 2019, p. 1). Ces menaces que sont entre autres les taux exceptionnellement élevés de changements dans l'utilisation des terres, le rythme alarmant de disparition des forêts, les phénomènes climatiques extrêmes (K. STAN et A. SANCHEZ-AZOFEIFA, 2019, p. 1; Z. G. SIYUM, 2020, p. 2) participent à la fragmentation des forêts et à la reconfiguration du paysage (L. O. S. N. DOSSA et al., 2021, p. 55 ; M. KOUAGOU et al., 2019, p. 1965).

Caractérisation des formations végétales de la forêt classée Pénessoulou de Bassila (FCB) nord du Benin

Introduction

Au cours des dernières décennies, les paysages des écosystèmes ont connu des perturbations majeures dues à la fois aux processus naturels et aux activités anthropiques (A. H. ABOU et al., 2009, p. 12). Or, les aires protégées constituent l’élément clé de toute stratégie de conservation de la biodiversité d’un pays ou d’une région (G. AKOUEHOU et al., 2019, p.5).

Analyse des sécheresses hydrologiques et météorologiques de la sous-préfecture de Korhogo, zone tropicale soudanienne du nord de la Côte d’Ivoire

Introduction

La sécheresse est définie comme un déficit de précipitations sur une période de temps prolongée qui provoque une pénurie d'eau pour une activité dans un secteur de l'environnement (OMM, 2012, p 15). Elle est un phénomène universel qui touche plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire en fait partie. Le centre, le nord et l’est sont caractérisés par des diminutions très considérables des pluviométries depuis des années 1970 (B.T.A. GOULA, 2006, p. 5). Elle a des effets néfastes sur l’ensemble des secteurs, à savoir l’environnement, le social et l’économie. Sa gestion nécessite de mettre à la disposition des organes concernés les informations nécessaires de son suivi afin de prendre les mesures d’atténuation et les programmes de réponses qui permettent de minimiser ses impacts (C. FAYE et al, 2015, p. 21).

Étude du transit sédimentaire Dunes-Niayes dans le secteur de Potou, littoral Nord du Sénégal

Introduction

Les Niayes ont une originalité qui tient du fait qu’elles sont discontinues et que ces discontinuités ont une origine endogène et exogène (DIA S., 2011, p. 22). Elles constituent le produit de la rencontre entre dynamique éolienne et réserves sableuses, d’une part, et d’autre part, des variations climatiques et eustatiques brutales. Sur un profil transversal se succèdent, d'ouest en est, les dunes blanches et les dunes jaunes. Les dépressions (Niayes et Ndioukis) assurent la transition entre les dunes littorales et les dunes ogoliennes continentales (A. A. SY., 2013, p. 117). Le taux d’exploitation agricole des Niayes (65 %) est le plus important au niveau national, après celui du bassin arachidier. Leur production maraîchère est estimée à 80 % de la production nationale (M. NDAO, 2012, p. 10).