cartography

Activités agricoles et conflits fonciers sur les terres de la Sous-préfecture de Péhé (ouest de la Côte d’Ivoire)

Introduction

A l’orée de l’indépendance, la politique ivoirienne de développement économique s’est basée sur un modèle économique agro-exportateur privilégiant les cultures pérennes telles que le café et le cacao. Ce modèle a favorisé l’exploitation des ressources naturelles de façon extensive en zone forestière. Ainsi, de vastes surfaces de couvert forestier ont été détruites suite à la mise en place des activités agricoles, à l’exploitation abusive des essences forestiers et à la collecte de bois d’énergie. Par ailleurs, la politique d’immigration menée par la Côte d’Ivoire qui se caractérisait par l’ouverture des frontières, couplée à la croissance rapide de l’économie ivoirienne, a attiré des travailleurs migrants des pays voisins (HUMAN RIGHTS WATCH, 2013, p.4). Les migrations ont ainsi assuré l’occupation des terres et l’expansion de l’espace géographique surtout dans les milieux ruraux (B. MBOUP, 2017, p.78).

Méthode de cartographie du risque d’exposition aux actions terroristes en milieu urbain

Introduction

Depuis les attentats des tours jumelles du « World Trade Center » de New York et du « Pentagone » à Washington le 11 septembre 2001, le fait terroriste suscite plus d’attention. Le monde est entré avec cette série d’attentats sur le sol des Etats-Unis d’Amérique dans une nouvelle ère de violence dont les acteurs et les initiateurs se cachent derrière des nébuleuses internationales aux contours mal définis (ONU, 2006, p.15). Ces évènements marquent aussi la complexité dans laquelle les relations internationales se conçoivent depuis la chute du mur de Berlin en 1989. Plus de craintes, plus de méfiances, voici ce qui définit depuis l’entrée dans le XXIeme siècle les logiques sécuritaires à l’échelle du monde.

Cartographie et analyse de l’occupation du sol dans le finage de Bembela (Nord-Est de la Côte d’Ivoire)

Introduction

La plupart des régions de la Côte d’Ivoire ne dispose que d’informations anciennes et éparses sur l’occupation de leur espace. Vu l’évolution rapide de l’exploitation du milieu naturel, certains documents cartographiques disponibles ne sont plus des références pour les projets d’aménagement de l’espace local et de la gestion de l’espace rural. Cette approche est une contribution à l’accumulation, à partir d’étude de cas, des connaissances pouvant aider à la compréhension de la structuration spatiale de ces milieux ruraux.

Vulnérabilité spatiale au culicoides dans la commune d’Adjohoun au sud du Bénin

Introduction

Les modifications des paysages sous l’effet conjugué de l’urbanisation et du réchauffement climatique ont eu pour conséquences une occupation anarchique des zones inaptes à l’installation humaine et une émergence des épidémies (D. Gubler et al., 2001, p. 223). Nombre de ces épidémies sont des maladies à transmission vectorielle, c’est-à-dire transmises à un hôte vertébré (homme ou animal) par la piqûre d’un arthropode hématophage, désigné sous le nom de vecteur (A. Tran et al., 2007, p. 420). Parmi ces insectes nuisibles pour les vertébrés, les insectes hématophages occupent une place toute particulière à cause des nuisances considérables qu’ils peuvent occasionner, mais surtout du fait des conséquences sanitaires des pathogènes qu’ils peuvent transmettre (E. Viennet, 2011, p. 5). En effet, les modifications écologiques d’origine naturelle ou se traduisant par une augmentation de la pression anthropique continue sur l’espace au détriment des écosystèmes naturels, ont majoritairement contribué à remodeler l’aire de répartition des vecteurs. Elles ont ainsi favorisé la propagation des maladies qu’ils transmettent (D. Gubler et al., 2001, p. 227 ; D. Rogers et S. Randolph, 2006, p. 349). Au nombre des vecteurs susceptibles de jouer un rôle dans la transmission de divers pathogènes responsables de maladies, J.-Y. Zimmer et al. (2014, p. 301) distinguent les diptères hématophages. Elles constituent une part importante des vecteurs dont le genre Culicoides regroupe plus de 1250 espèces décrites dans le monde (M. A. Dusom, 2012, p. 2). Ce sont des moucherons piqueurs dont la taille est comprise entre 1 et 4 mm, appartenant à la famille des Ceratopogonidae et au genre Culicoides Latreille (J.-Y. Zimmer et al., 2014, p. 301). Pour sa part, A. Borkent (2014, p. 121) en dénombre plus de 1300 espèces valides dont les femelles sont hématophages.